Biographie
Né en 1980 dans la campagne suisse, Bruno Beuret est un artiste visuel passionné dès son plus jeune âge par le dessin, le cinéma et les mondes imaginaires. Enfant, il noircit ses carnets de croquis avec des scènes issues de ses rêves, qu’il retranscrit avec une étonnante précision.
Avec le temps, il troque ses crayons contre un appareil photo et un ordinateur. En 2009, il découvre la photographie numérique et acquiert son premier réflex. Cette nouvelle passion devient rapidement un langage à part entière, lui permettant de donner forme à ses pensées profondes et à ses rêves les plus intimes.
Fasciné par l’hyperréalisme et influencé par les grands maîtres du surréalisme pictural des années 50 à 80, il développe un style unique : celui d’un rêveur éveillé qui photographie l’impossible.
Aujourd’hui photographe et formateur professionnel, Bruno Beuret vous invite à découvrir un univers où l’imaginaire prend corps, entre poésie visuelle et rigueur technique.
Méthodologie de travail
Mon processus est entièrement manuel, réfléchi, et repose sur une suite d’étapes clés :
Inspiration par le rêve
Croquis préparatoire
Recherche de lieux & prises de vue
Photomontage & retouche intégrale sur Photoshop
Toutes les images sont réalisées à partir de mes propres photographies. Je n’utilise aucune banque d’image et ne recours à aucune intelligence artificielle.
La lumière, les perspectives et les proportions sont rigoureusement travaillées. Certains projets nécessitent plusieurs mois de travail, incluant des sessions studio, des retouches fines et un montage poussé.
Je me définis avant tout comme un artisan de l’image, fidèle à une vision artistique authentique.
Erik Johansson, Jacek Yerka ou encore Rob Gonsalves.
Ma vision – Le réel altéré
Je compose des images comme on écoute un paysage : avec lenteur, respect et curiosité.
Mon univers surréaliste ne fuit pas la réalité — il la révèle autrement, dans ses failles et ses contradictions.
Chaque photographie est un fragment de rêve ancré dans le concret, une illusion qui parle du vrai.
Mon univers surréaliste ne fuit pas la réalité — il la révèle autrement, dans ses failles et ses contradictions.
Chaque photographie est un fragment de rêve ancré dans le concret, une illusion qui parle du vrai.
Je suis fasciné par la manière dont nos perceptions façonnent ce que nous croyons réel.
Nos yeux, notre cerveau, nos émotions : tout nous trompe un peu, et c’est là que naît ma curiosité.
J’aime explorer ces glissements entre le vrai et le faux, entre la certitude et le doute, comme une métaphore de nos propres visions de la vie.
Nos yeux, notre cerveau, nos émotions : tout nous trompe un peu, et c’est là que naît ma curiosité.
J’aime explorer ces glissements entre le vrai et le faux, entre la certitude et le doute, comme une métaphore de nos propres visions de la vie.
Ma pratique s’enracine dans dix années passées à observer la nature, à attendre la lumière juste, le mouvement discret d’un animal sauvage.
Cette attention au vivant habite toujours mes images : un animal, un détail, une respiration — discrets mais essentiels.
Cette attention au vivant habite toujours mes images : un animal, un détail, une respiration — discrets mais essentiels.
Je cherche moins à troubler la perception qu’à éveiller la conscience.
Le surréalisme, pour moi, n’est pas une fuite : c’est une manière de regarder le réel jusqu’à ce qu’il avoue ses secrets.
Le surréalisme, pour moi, n’est pas une fuite : c’est une manière de regarder le réel jusqu’à ce qu’il avoue ses secrets.
